BIOGRAPHIE RESUMEE
Betty Boop
Helen Kane
Mae Questel
Grim Natwick
Max Fleischer
Dave Fleischer
Pudgy
Bimbo
Betty au bain
Betty et Bimbo
Koko

Betty Boop biographie

Betty Boop est née le 9 août 1930, sa première apparition dans le film d' animation

« Dizzy Dises ». ( le Restaurant en folie ).

Elle n’a pas de nom et n’est pour l’instant que la petite amie de la star du studio Fleischer Bimbo, elle y chante une chanson dont le refrain se termine par la phrase

« Boop Boop a Doop »..

Ce jour là les Frères Fleischer viennent de donner naissance à la plus grande star féminine de l’animation du 20ème siècle : Betty Boop.

Son créateur Grim Natwick dira :

« J’ai juste dessiné un petit chien à qui j’ai ajouté des jambes de femmes et ce qui est devenu des boucles d’oreilles par la suite étaient d’abord des longues oreilles., je crois que je me suis inspiré du caniche français, pour avoir une idée simple du personnage, il dira aussi qu’il s’était inspiré d’Helen Kane, la première « Boop Boop a Doop Girl ».

C'est dans le film Silly Scandals (1931) que l’on apprend son vrai nom Betty Boop, (elle était appelé Nancy Lee dans Barnacle Bill (1930).

En 1931, Betty trouve sa vraie voix, quatre actrices avaient prêté leur voix à Betty, c’est alors que Max Fleischer découvre Mae Questel, quelques mois après son engagement par la Paramount suite à un concours d’imitation d’Helen Kane.

Mae Questel restera jusqu’au dernier épisode la voix de Betty.

Le physique de Betty se modifiait de films en films, les frères Fleischer ne faisaient pas faire de charte graphique, et elle pouvait changer d’aspect selon l'artiste qui créait les animation. Ce n’est pas étonnant que dans un dessin animé comme Bum Bandit (1931) le nez de Betty passe du noir au blanc et du blanc au noir.

Le changement le plus radical est le moment où Betty Boop devient une femme à part entière et troque ses longues oreilles contre des boucles d’oreilles, c'est dans le film Betty et le chiffonnier (1931).

Betty Boop, la réalité d'une époque

Personnage sexy, mais doté d'une véritable conscience de ce qui l’entoure, cela lui a permis de perdurer encore aujourd’hui. Les frères Fleischer, lorsqu’ils créent Betty Boop, sont toujours installés à New York et cela influence leurs dessins animés.

A l’inverse de Disney et de leurs autres homologues, la plupart des récits des Fleischer se situent en ville et non à la campagne. L’un des épisodes les plus significatifs de cela est Stop that Noise (1935), dans lequel Betty ne supportant plus les bruits de la ville décide de partir à la campagne, mais très rapidement elle se rend compte que les bruits de la campagne lui sont encore plus insupportables et elle retourne en ville. Les personnages des Fleischer sont finalement assez proches de ceux de Chaplin. Dans Silly Scandals (1931) Bimbo est sans argent et est obligé de frauder pour rentrer voir Betty chanter.

Les Fleischer n’hésitent pas non plus à utiliser des images violentes, dans You try somebody else, un groupe d’animaux prisonniers finit sur des chaises électriques et continuent de sourire et de chanter alors qu’ils sont en train de griller.

Le fait d’utiliser du jazz comme musique d’accompagnement n’est pas anodin non plus, les textes chantés par Cab Calloway et Luis Armstrong parlent de sexe et de drogue.

Les Frères Fleischer ont fait de Betty un vrai personnage concerné par son temps, et Betty est sûrement l’une des premières féministes du petit écran.

Dans The Bum Bandit (1931) elle ne s’en laisse pas compter par le bandit Bimbo et finit même par le battre.

Dans Betty Boop for president (1932), elle devient président, dans A Hunting we will go, elle refuse les fourrures que Bimbo et Koko lui offrent.

Le code Hays va tout bouleverser, car non content d’obliger Betty à se couvrir le haut du corps et à rallonger un peu sa jupe, ce qui par la même faisait disparaître sa fameuse jarretière, les Fleischer vont petit à petit édulcorer l’univers de Betty, ses films se passent à la campagne, ses rôles changent, elle devient maîtresse ou infirmière.

En Europe la guerre se profile, aux États-Unis les films d’animation qui sont plébiscités sont plutôt ceux de Disney, parfaits techniquement et qui surtout ne sont pas liés à des problèmes quotidiens. Il est temps de faire rêver les gens et de les rassurer avant l’entrée en guerre. Betty Boop fait place dans l’écurie Fleischer à des personnages plus aptes à tranquilliser le public, Popeye et Superman.

Betty Boop est éternelle

Depuis 1934 son image est telle, que l’on trouvait déjà dans les boutiques sous la forme de produits les plus divers, manteaux, tasses, cartes, montres, savons, jouets, bonbons, mouchoirs ou encore poupées

Sa renommée était si importante qu’il y a même eu une contrefaçon de la poupée Betty Boop.

A l’époque cette folie du merchandising était compréhensible, Betty étant une véritable star du grand écran.

Son retour dans les années 80-90 est plus surprenant. Ce n’est pas forcément du à son apparition dans Qui veut la peau de Roger Rabbit, ni même aux différents programmes qui sont passés lors de son 65ème anniversaire sur la télévision américaine.

Le succès au niveau du merchandising est le même qu’à l’époque, ce personnage savant mélange de candeur et d'icône sexy, plaît aussi bien aux femmes qu’aux hommes. Il n’est pas surprenant de la voir aujourd’hui un peu partout pour notre le plus grand bonheur.

Et même si Betty Boop ne fait plus de films, son image continue de nous faire rêver, et c’est à cela que l’on reconnaît les vrais stars.

Je veux croire au retour de Betty Boop, une série faite par ordinateur a été annoncée en 2001 par Richard Fleischer et la compagnie Mainframe Entertainment, j'espère que ce projet sortira et nous comblera de joie.

Elle est la première star féminine du monde de l’animation à s’affranchir du rôle de faire valoir d’un héros masculin, grâce à un mélange de liberté, d’autonomie, de gentillesse et à son coté sexy


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